Quel papier correspond le mieux à l’utilisation des célèbres feutres Stabilo 88 et PointMax
Petite histoire de Stabilo
Schwan-Stabilo commence son histoire à Nuremberg avec les grands fabricants de crayons que sont Faber-Castell, Staedtler et Lyra. En 1855, Georg Conrad Großberger et Hermann Christian Kurz ont commencé la fabrication automatisée de crayons noirs. Dix ans plus tard, un autre protagoniste, Gustav Adam Schwanhäußer, a repris l’entreprise. Schwan veut dire « cygne » en allemand et l’entreprise adopte le cygne comme logo de toutes leurs productions.
A partir du XXe siècle, la société Schwan connaît un franc succès et exporte ses crayons partout dans le monde. Elle crée des crayons très solides appelés Stabilo (« stable« ) car ils sont difficiles à casser. S’enchaînent par la suite des créations de feutres: Pen 68, feutre dédié au coloriage dans les écoles, le Stabilo Boss, le célèbre surligneur fluo et le Pen 88 en 1977.
Le Pen 88 est un véritable succès. Il s’en vend 60 millions en 1996 et cela continue car ce feutre à corps hexagonal et rayures sur les arêtes permet de surligner et colorier sur de nombreux supports. De plus, son prix n’est pas très élevé.
Stabilo est presque devenu un nom courant dans le domaine de la papeterie et fournitures d’écriture. Le résultat d’une entreprise aux idées ingénieuses dont les possesseurs se sont succédés sur cinq générations.
Le papier à utiliser pour travailler au PointMax et Pen 88 de Stabilo
J’aime illustrer mes écrits avec de petits dessins pour rendre l’information plus attrayante. Ce sont des petites illustrations sans prétention mais qui doivent donner le résultat attendu. Pour cela, il est nécessaire d’envisager le papier à utiliser.
J’ai choisi trois types de papier à tester: le papier imprimante 90 g/m2, le papier bristol 180 g/m2 et le papier vélin velouté 90 g/m2 d’un Rhodiarama.
Le papier imprimante 90 g/m2 est un papier légèrement bouffant, aux fibres peu visibles. Lors de l’application du Stabilo Pen 88, l’encre a tendance à fuser et à laisser des traces lorsqu’on enlève le feutre du papier. Cela n’empêche pas d’avoir un résultat relativement propre mais pas optimal.
Ensuite, j’ai testé le bristol un peu bouffant d’un carnet Leuchtturm1917. Le résultat n’est pas mal mais l’encre du Stabilo Pen 88 fuse toujours un peu. Ce n’est pas ce papier qui me permettra de réaliser des illustrations bien conformes à mes attentes. Par contre, c’est idéal pour un coloriage de mandalas.
Enfin, j’ai essayé d’illustrer au Pen 88 et au PointMax sur un papier vélin velouté d’un carnet Rhodiarama et là, tout est à la hauteur. Les traits ne fusent pas et restent bien en place. La pointe du stylo glisse sur le papier sans laisser de trace. C’est idéal pour un bullet journal ou l’écriture en général. Le Pen 88 et le PointMax sont parfaits pour ce papier.
Bien sûr, il existe d’autres papiers à tester sur le marché mais dans l’ensemble, pour obtenir un résultat maîtrisé, le papier imprimante et le bristol ne sont pas les meilleurs. J’opte pour le papier vélin velouté pour réaliser toutes mes prises de notes, mes écrits et mes petites illustrations. Je le conseille vivement à tous les adeptes du journaling, carnets de notes, cahier secrets, carnets de voyage, etc.
Où trouver les produits mentionnés dans cet article ?
Papier imprimante (dans n’importe quelle grande surface)
Bristol Leuchtturm1917
Papier vélin velouté Rhodiarama (en magasin de papeterie ou de loisirs créatifs)
Stabilo Pen 88
Stabilo PointMax (en magasin de papeterie ou de loisirs créatifs)