Dans tous les papiers que j’ai, je tombe parfois sur d’anciens achats que je n’ai jamais traités. C’est le cas pour le papier Strathmore 300 que j’ai retrouvé dans mes affaires.
Petite histoire sur l’origine du papier Strathmore 300
La marque Strathmore prend ses origines dans le Massachusetts aux Etats-Unis en 1892 dans le moulin de Mittineague. Horace Moses, le fondateur, visite la vallée de Strathmore en Ecosse et ébloui par la beauté du paysage, il associe le nom de cet endroit aux papiers pour artistes sortant de son moulin.
La marque prend vite son essor au sein de la communauté artistique notamment avec la gamme Fusain (Charcoal) et Bristol en 1974. Ce papier est très réputé dans les pays anglophones mais pas en France en raison de l’existence des marques déjà présentes sur le marché comme Canson et Clairefontaine.
Test du papier Strathmore 300 au feutre à alcool
Le Bristol série 300 Smooth surface est pour moi un papier idéal pour le feutre à alcool. Il est lisse, sans aspérité et épais (270 g/m2). Il accueille le feutre et l’encre à base d’alcool sans problème et l’absorbe uniformément. On peut rester « dans le frais » suffisamment pour permettre des dégradés. Le verso de la feuille laisse transparaître l’encre mais ne dégorge pas.
Test du papier avec le crayon de couleur
Ensuite, j’ai souhaité faire le test avec mes crayons de couleur Luminance de Caran d’Ache. Le bristol en général peut occasionner de mauvaises surprises si la pointe pénètre trop le papier en laissant des sillons. Cela peut gâcher le dessin. Sur le Bristol Strathmore série 300, aucun problème pour couvrir la surface avec plusieurs couches. Le grain est fin mais pas trop.
Ce papier m’a donné entièrement satisfaction pour travailler au feutre à alcool et au crayon de couleur. Sa surface lisse légèrement granuleuse offre de nombreuses possibilités à l’artiste pour dessiner au crayon, crayon mécanique, au feutre, à l’encre, à l’aérosol et au stylo-bille.
Où trouver cet article :
Amazon
A utiliser sans modération !