Cela fait plusieurs mois que je voulais tester ce portemine acheté au Japon en octobre: le Pentel Orenz à la mine 0,2 mm. Je n’avais jamais vu de mine stable aussi fine dans le monde du dessin. Travailler au portemine très fin permet de réaliser de superbes détails. Pentel a réalisé une modification astucieuse sur l’embout de la tubulure qui permet de sortir et tenir une mine extrêmement fine sans la casser. C’est pour cette raison qu’ils ont pu produire une mine de 0,2 mm de diamètre.
Pentel Orenz: le portemine à la mine incassable
Tout se joue au niveau de la tubulure et de la sortie de mine. En général, les portemines entraînent la mine pour la faire sortir de quelques millimètres. Le Pentel Orenz, au contraire, tient à garder sa mine à l’intérieur du tube. Ce tube lui sert précisément de gaine protectrice. L’extrémité du tube est arrondie et polie pour glisser sur le papier sans le gratter. C’est très astucieux et ça marche! Le portemine est parfaitement opérationnel.
Pentel précise bien qu’il ne faut pas sortir la mine du tube sur son emballage.
Les gammes disponibles
Le portemine Pentel Orenz est disponible en 3 diamètres différents: 0,2 mm, 0,5 mm et 0,7 mm.
Il possède les recharges pour chacun des diamètres en HB, B et 2B.
J’ai essayé le 0,2 mm pour les mines graphite et le 0,5 mm pour les mines de couleur.
Mon avis sur le portemine
Ce portemine amène une nouveauté technologique bien pensée pour affiner les mines de graphite. Ce système permet de travailler dans une grande finesse sans voir sa mine se casser tout le temps.
Cette tubulure permet enfin de stabiliser les mines couleur, notamment les mines bleues et rouges. Elles deviennent incassables avec ce principe et c’est un grand confort pour le dessin.
Il faut juste s’habituer au départ à dessiner avec une mine quasi invisible. C’est ce qui déroute dans les premiers instants de prise en main. Toutefois, j’ai vraiment apprécié le toucher sur le papier et l’efficacité de cette astuce technique.